ETAT des LIEUX

 "Le vrai médecin est le médecin intérieur. La plupart des médecins 

ignorent cette science qui, pourtant, fonctionne si bien."

Dr Albert SCHWEITZER

Albert Schweitzer et son chat
Albert Schweitzer et son chat

Entre la médecine conventionnelle, "officielle", et ses protocoles reconnus et estampillés par la Faculté, et les multiples chemins alternatifs plus ou moins fiables, plus ou moins prometteurs mais souvent mensongers, on ne sait plus à quel Saint (à quel SEIN ?) se vouer.

Qui écouter ? Que faire ? Qui suivre ? 

 

Lorsqu'on a un cancer déclaré, on peut suivre aveuglément sans se poser de questions, la piste traditionnelle : chimio, opération, rayons, et faire confiance.

Quelquefois cela fonctionne très bien.

 

On peut également tenter, en parallèle des traitements, quelques petites choses en ajoutant des compléments alimentaires et en demandant conseil à son docteur, ou encore en lisant des textes, revues, articles, qui nous semblent sérieux (merci Internet).

 

Mais on est vite noyé sous l'avalanche de solutions toutes plus ou moins miraculeuses et vendeuses d'espérance.

 

Certaines et certains lâchent même complètement la médecine conventionnelle pour se jeter à corps, parfois perdu, sur ces pistes alternatives, au risque d'y laisser leur peau. Mais leur peau ne vaut déjà plus tellement cher dès lors que l'on a compris que l'on était incurable. Qu'ont-ils à perdre ? Souvent pas grand chose à part quelques kilos. Et à gagner une survie possible et parfois de meilleure qualité.

 

Et certains médecins généralistes (ou non) vont plus loin dans leur questionnement, et s'engagent, à leurs risques et périls.

Mammo or not Mammo ?

"Se faire dépister ou pas ? Comment prendre la bonne décision ? La décision qui vous convient le mieux ? Qui croire ? Qui écouter ?

En premier lieu vous.

Mais qui est ce « vous » qui décide ? Est-ce bien lui qui décide ? N’a-t-il pas été trompé en amont ? Trompé par des mots qu’il emploie quotidiennement pour échanger avec ses semblables, mais qui auront été utilisés par d’autres, non pour échanger, mais pour manipuler.

Des mots employés à contresens pour leur charge positive, des mots que ce « vous » qui croit décider laisse passer sans méfiance et dès lors, ce n’est déjà plus lui qui décide : il y a eu manipulation.

Á chaque fois qu’il y a rétention d’information ou emploi à contresens des mots, vous n’avez pas choisi : on a choisi pour vous, tout en vous laissant l’illusion du choix. Imparable car invisible.

Comment résister ? Avec quels outils ? 

 

Sources :  Rachel Campergue "Octobre Rose Mot à Maux"

Du même auteur : "No Mammo" 

Revue Prescrire n°376 Fev 2015 - p 115 - infographie du Dr J-B Blanc (utilisation non commerciale libre)
Revue Prescrire n°376 Fev 2015 - p 115 - infographie du Dr J-B Blanc (utilisation non commerciale libre)

Cinq bonnes raisons d’aller se faire dépister : VRAI OU FAUX ?

 

1 - Quand il est pris à temps, 9 femmes sur 10 guérissent ? 

Non ! Ce n’est pas parce qu’on s’occupe d’un cancer "à temps" qu’il guérit ou qu’il guérit mieux. C’est uniquement le fait des progrès sur les traitements. Le dépister tôt pour mieux guérir est un leurre.

 

2 - Une femme sur huit risque de développer un cancer du sein ? 

Non ! C’est un raccourci pour dire que sur 8 femmes cancéreuses, une d’entre elle sera touchée par le cancer du sein. Quand on fait les comptes des risques, il faut parler en fonction du nombre total de morts, toutes maladies confondues, et rendre compte alors que sur 100 décès de femmes en France, 29 meurent d’une cause cardio vasculaire, 23,8 d’un cancer dont 4,4 du cancer du sein.

3 - Quelques minutes d’examens seulement ? 

Non ! Entre attente de résultats et doubles lectures qui ajouteront 10 à 15 jours jours de plus pour réaliser de nouveaux éventuels examens complémentaires (autre mammographie, tomographies, IRM, échographies, biopsies, mammotomes, etc), les moments d’anxiété ne se mesurent certainement pas en minutes.

 

4 - Le dépistage du cancer du sein ne fait pas mal ? 

Si, presque toujours ! Médecin généraliste depuis 25 ans, je compte sur les doigts d’une main le nombre de femmes qui ont bien vécu cet examen de pressothérapie difficile sans broncher.

 

5 - Les examens sont pris en charge ? 

Non, pas tous ! Seule la mammographie est prise en charge à 100 %. Tous les examens complémentaires qui peuvent en découler s’il y a une anomalie sont pris en charge au taux usuel (70%) : echographie, IRM, macrotome, biopsie, etc

 

 

Sources : Thierry Gourgues médecin généraliste

Source de l'image : Kaamelott - Franck Pitiot (Perceval le gallois) & Jean-Christophe Hembert (Karadoc) - réalisation. Alexandre Astier
Source de l'image : Kaamelott - Franck Pitiot (Perceval le gallois) & Jean-Christophe Hembert (Karadoc) - réalisation. Alexandre Astier

"Je remercie ici tous les médecins qui m'ont permis de me délivrer un peu de la gangue de l'enseignement de la faculté de médecine qui m'a appris des choses capitales mais qui m'a aussi appris à ne pas exercer mon esprit critique et à croire à l'enseignement descendant, paternaliste, et cetera. Mais c'était sans doute il y a longtemps. Et je remercie aussi La Revue Prescrire.

 

Je ne les remercie pourtant pas car ils ont rendu l'exercice de la médecine générale impossible car je dois passer mon temps à dire le contraire des avis autorisés des autorités de santé et, finalement, à faire le travail de ceux qui sont payés, par l'industrie et par leur ego démesuré (le pouvoir, le pouvoir),  pour dire une médecine qui va à l'encontre, selon moi, de l'intérêt des citoyens."

 

Sources : "Blog du Docteur du 16" : Cancer du Sein  Médecin généraliste (Mantes-la-Jolie)

Chimio or not chimio ?

"Qui osera dire à la face du monde que la chimiothérapie fait (souvent) plus de mal que de bien ? 

 

Si le cancer tue, lui se porte plutôt bien : il fait vivre tout un secteur économique. Le marché du cancer (médicaments, traitements, équipements, personnel médical, centres spécialisés, activités dérivées du cancer…) double tous les cinq ans. Selon l’IMS Health, une société d’études spécialisée dans la pharmacie et la cancérologie, le cancer est le premier marché du médicament dans le monde. 

[...]

Guérir le cancer est possible, mais encore faut-il le vouloir. Les médecins préfèrent les essais randomisés en double aveugle, validés par des méta-analyses, des réunions de consensus, les autorités de santé… Ils craignent le vent de la liberté et se cachent derrière des normes par peur de procès qui n’arriveront jamais. 

[...]

Il est temps aussi pour nous, médecins, d’informer nos patients et leurs proches que des voies de recherche et des thérapies alternatives peuvent être efficaces et compléter les traitements classiques. Le poids de la peur inhibe et empêche le malade – et souvent aussi ses proches – de s’informer. Sans soutien du corps médical, ils sont évidemment paniqués à l’idée de prendre une décision qui sort des protocoles habituels. Même lorsqu’ils sont convaincus que les thérapies qu’on leur recommande ont peu de chances de réussir."

 

(L Schwartz - Cancer : un traitement simple et non toxique)

 

Le fer de lance du traitement conventionnel du cancer est la chimiothérapie.

Elle consiste à empoisonner la victime en espérant tuer les cellules cancéreuses avant d’avoir tué suffisamment de cellules saines pour tuer le patient... 

 

A study published in 1979 in the Journal of the American Medical Association found that the most common methods for breast cancer treatment, which are still used, did nothing to reduce the rate of breast cancer or prolong life. Similar findings were published in two studies, one in Israel in 1978, and the other in Britain, published in The Lancet in 1980. Both confirmed chemotherapy did not improve the survival of breast cancer patients in that decade. “The carefully hidden truth is that many people who “died of cancer “actually have died from treatment that included chemotherapy or radiation. Chemotherapy works by killing healthy cells in the body before they destroy the cancer that can develop very slow and in some natural ways even stop and restrain,”, the study explained. 

 

Une étude publiée en 1979 dans le Journal de l'Association Américaine Médicale (A.M.A.) a constaté que les méthodes les plus courantes pour le traitement du cancer du sein, qui sont encore utilisées, n'ont eu aucune incidence sur la réduction du taux de cancer du sein ou prolonger la vie. Des résultats similaires ont été publiés dans deux autres études, l'une en Israël en 1978 et l'autre en Grande-Bretagne, publiées dans The Lancet en 1980. Les deux confirment que la chimiothérapie n'a pas amélioré la survie des patients atteints de cancer du sein au cours de cette décennie. "La vérité soigneusement cachée est que beaucoup de gens qui sont "morts du cancer" sont en fait décédés d'un traitement qui comprenait la chimiothérapie ou la radiothérapie. La chimiothérapie fonctionne en tuant les cellules saines dans le corps avant de détruire le cancer qui peut se développer très lentement et qui peut même disparaître ou réduire par des moyens naturels", explique l'étude.

 

En 1985 le Pr. Georges Mathé  cancérologue et immunologue français, confiait à L’Express : "Il y a de plus en plus de cancers parce que le dépistage est beaucoup plus précoce, mais on ne les maîtrise pas aussi bien qu’on le dit, malgré la chimiothérapie qui est surtout prônée par les chimiothérapeutes et par les laboratoires [ce qu’il  appelait la « cancer-connection], et pour cause : ils en vivent. Si j’avais une tumeur, je n’irais pas dans un centre anticancéreux" 

 

Ralph Walter Moss auteur scientifique ("The Cancer Industry") écrit : "Le traitement conventionnel du cancer est tellement toxique et inhumain que je le crains davantage que mourir d’un cancer. Nous savons que cette thérapie ne marche pas — si elle marchait vous ne craindriez pas davantage le cancer qu’une pneumonie. […] Cependant, la plupart des traitements alternatifs, quelles que soient les preuves de leur efficacité, sont interdits, ce qui oblige les patients à se diriger vers l’échec car il n’ont pas d’alternative."

 

Selon une  étude publiée dans la revue Nature Medicine en 2012, la chimiothérapie induit la libération dans les cellules saines d’une protéine, WNT16B, qui aide à promouvoir la survie et la croissance des cellules cancéreuses.

La chimiothérapie endommage aussi définitivement l’ADN des cellules saines, préjudice à long terme qui persiste longtemps après la fin du traitement par chimio.  (Voir article de l'Express 06-08-2012)

 

Depuis les années 1990 — et singulièrement de façon de plus en plus autoritaire depuis le plan cancer de 2004 — la liberté de soigner du cancérologue a disparu en France et dans certains pays occidentaux. Au prétexte fallacieux de la qualité des soins, tous les dossiers de patients sont “discutés” en réunion multidisciplinaire où, de fait, l’essai thérapeutique en cours testant les drogues nouvelles est imposé par la “communauté”. Le praticien qui souhaite déroger à ce système encourt tous les ennuis possibles, en particulier celui de voir le service auquel il participe perdre son autorisation de pratiquer la cancérologie.

 

Source : La vérité très indésirable sur la chimio

 

Traitements complémentaires & Alternatifs

Faute d’oser utiliser le mot "guérison", il ne faut pas s’étonner que les patients recherchent d’autres chemins. Les médecines dites alternatives ne se privent pas de promettre des guérisons, parfois même envers et contre tout.

Ce discours peut séduire des personnes bouleversées par la maladie.

Mais attention aux charlatans !

Bien évidemment, des personnes sans scrupules sévissent dans cette marge parallèle. Et tentent de s'y enrichir, et/ou de flatter leur propre égo.

 

Il est évident qu'une technique qui prétendrait guérir à elle seule tous les cancers n’existe malheureusement pas ! 

 

Mais d'autres pistes existent et ne sont pas négligeables. Elles méritent au moins d'être examinées.

 

Outre les désormais connus, conseils et règles "anti-cancer" du Dr David Servan-Schreiber, qui survécut plus de 20 ans à deux tumeurs cérébrales (glioblastome - réputé incurable), il existe d'autres "diètes" telles que le régime cétogène, le régime Seignalet, la Cure Breuss, la Cure Gerson et Kelley, les conseils de Michel Dogna, Produits Beljanski... Et probablement des dizaines d'autres que j'ignore.

Inutile de se précipiter sur ces cures et diètes mais il me semble nécessaire de prendre au moins le  temps de s'y intéresser. Elles ont des points communs non négligeables.

 

On peut apporter une complémentation intéressante et efficace (mais avec prudence !) avec des huiles essentielles ainsi que le préconise le Dr Anne-Marie GIRAUD qui "accompagne de nombreux  patients atteints de cancer en associant des thérapeutiques complémentaires aux  traitements conventionnels  prescrits par ses confrères cancérologues."

Voir son site ICI

 

On redécouvre également un piste oubliée, celle tracée par Otto Warburg prix Nobel de physiologie ou médecine de 1931, et reprise par le Dr Laurent Schwartz : la piste métabolique

Les animaux seraient-ils mieux traités que les humains ?

Les animaux ne sont pas épargnés par le cancer. Mais... seraient-ils mieux traités que les humains ?

La question se pose en effet. 

 

D'abord sur l'objectif des traitements et la fin de vie....

Voici la réponse intéressante d'une clinique vétérinaire

 

"En cancérologie vétérinaire, l'objectif principal du traitement n'est pas uniquement de prolonger la vie : il s'agit surtout de la prolonger avec une qualité de vie optimale. Il est hors de question de privilégier une survie  longue au détriment de la  qualité de vie. Dans tous les cas, une consultation de cancérologie permet en concertation avec le propriétaire d'un animal cancéreux de juger de l'opportunité de continuer ou pas un traitement en fonction de la façon dont son animal le supporte".

 

Ensuite sur les traitements eux-mêmes.

Sont-ils si différents des nôtres ? Va-t-on plus loin en médecine vétérinaire ?

 

A priori nos amis les bêtes sont traités de la même façon, avec les mêmes protocoles : chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, immunothérapie, traitement de la douleur, traitements palliatifs et traitements alternatifs.

 

On évoque néanmoins la toxicité de la chimiothérapie de façon plus claire, notamment en ce qui concerne :

  • la moelle osseuse (toxicité hématologique),
  • la muqueuse digestive (toxicité  gastro-intestinale),
  • les follicules pileux (alopécie chimio-induite)
  • ou encore les gonades (stérilité chimio-induite). 

Les dangers sont clairement identifiés : 

  • toxicité cardiaque et rénale de la doxorubicine
  • toxicité vésicale du cyclophosphamide
  • toxicité neurologique de la vincristine, etc ...

Mais ce qui est surtout intéressant à noter c'est que pour les animaux on n'hésite pas à parler de "traitements alternatifs".

 

La nourriture d'abord :

  • les crucifères (en particulier les brocolis) sont riches en sulforaphanes anti-oxydants;
  • le curcuma (épice) ou la curcumine (principe actif) peuvent être ajoutés aux rations ménagères ;
  • le thé matcha est un thé japonais en poudre facile à ajouter aux rations et très riche en anti-oxydant EGCG (épigallocatéchine gallate) ;
  • l'EPA et le DHA sont des acides gras oméga 3 extraits des produits de la mer ;
  • certains légumes ou fruits comme les tomates, les carottes, les fruits rouges, ..

Phytothérapie et Mycothérapie :

  • Le gui fermenté (Viscum album fermenté) est utilisé  depuis longtemps en médecine anthroposophique comme traitement alternatif de certains cancers chez l'homme
  • l'Artemisia annua ou le Boswellia serrata sont également très intéressantes contre le cancer
  • Le champigon Coriolus versicolor et ses extraits alcooliques PSP (polysaccharopeptide) et PSK (Krestine)
  • Le  Lentinus edodes (Shiitake) 
  • Le Cordyseps sinensis

L'ostéopathie 

 

Elle permet de soutenir l'organisme afin que celui-ci lutte mieux contre les cellules cancéreuses.  Cette approche alternative permet également de limiter certains effets secondaires des traitement anti-cancéreux.

 

Et enfin le traitement métabolique !

 

L'approche métabolique du traitement des cancers consiste à exploiter l'effet Warburg pour freiner la croissance tumorale  en limitant l'absorption de glucose par les cellules tumorales.  Certaines molécules comme l'acide alpha-lipoïque, l'hydroxycitrate, la metformine, ou encore la naltrexone peuvent être utilisées chez les carnivores domestiques pour freiner cet effet Warburg et donc améliorer le pronostic de certains cancers.

Source : La Clinique Vétérinaire du Salève


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